Consolider l’avenir...
Au début des années 2000, Fernand Steinmetz succède à Daniel Gangloff à la présidence de l’institution. Il lui appartiendra de veiller à l’entretien constant des équipements et notamment à faire face à une myriade de mesures de sécurité et de mise aux normes. Entretemps, la réglementation a beaucoup évolué et les normes qu’on impose aux bâtiments recevant du public sont autant de difficultés auxquelles il faut faire face. Cela va des équipements de cuisine aux portes coupe-feu des deux bâtiments : 25 portes qu’il a fallu changer, avant d’en élargir un certain nombre – tout comme les toilettes - pour rendre les locaux accessibles aux fauteuils roulants. « Entre 2008 et 2011, nous avons consacré près de 25000 € rien qu’aux portes », confirme le trésorier Jean-Pierre Debus.
Ensuite on a suivi l’obligation de bétonner un escalier et une rampe entre les deux bâtiments. Puis, il a fallu mettre en place des bandes sensitives et réfléchissantes sur les marches des escaliers à destination des malvoyants. « Ce sont les services de sécurité départementaux qui exigent tous ces aménagements et qui en contrôlent la mise en place » dit le président.
En 2011, grand projet, on aménage une salle de jeux sous la terrasse. « Ça devenait indispensable pour les groupes de jeunes », estime Fernand Steinmetz qui a supervisé tous les travaux. Et puis, dernier investissement sécuritaire en date : la mise en place d’une citerne mobile d’incendie, sorte de coussin de caoutchouc géant, d’une contenance de 120.000 litres. L’engin a déjà livré sa part de soucis au président. En dernier lieu, ce sont les eaux de ruissellement de la colline qui menacent d’en endommager l’assise. Il a fallu aussi faire vérifier et contrôler les fosses septiques qui recueillent les eaux usées. « Malgré tout, on n’est pas à jour, dit F. Steinmetz. En cas de vente, il faudrait brancher les deux bâtiments sur le tout-à-l’égout ». Là encore, les normes ont changé…
Côté confort, on a investi dans un bon téléviseur pour chacun des bâtiments. Puis, tout récemment, dans de nouveaux services de table, plus esthétiques, donc plus aptes à accueillir des fêtes comme les mariages. « Autant d’investissements incontournables si on veut garder au Bercail son attractivité en matière de locations comme pour les fonctions paroissiales », estime Jean-Pierre Debus Debus qui, après avoir consciencieusement géré les locations et le budget de l’institution depuis des années, s’apprête à rendre son tablier.
Quel sera l’avenir du Bercail ? Nul ne le connaît. Sa pérennité dépend en grande partie de ses recettes et notamment du marché de recyclage du papier. Mais avant tout de l’engagement des bénévoles …
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